Savoir calculer son TJM, à savoir son taux journalier moyen, est un point crucial pour un entrepreneur en portage salarial. En effet, c’est ce chiffre qui détermine le tarif applicable aux clients et le salaire net de l’indépendant à la fin du mois. Pourtant, savoir se positionner et opter pour le bon TJM n’est pas une mince affaire, notamment parce qu’un certain nombre de critères doivent entrer en ligne de compte. Mais alors, quels critères étudier pour calculer son taux journalier moyen en portage salarial ? On fait le point.
Les TJM en vigueur dans le secteur
Pour calculer son taux journalier moyen, le salarié porté doit tenir compte des prix pratiqués par la concurrence. À expérience égale, il lui est plutôt recommandé de suivre les tarifs en vigueur, sous peine de ne pas avoir beaucoup de clients. Ainsi, un graphiste débutant qui facturerait 500 euros la journée, là où ses concurrents se limiteraient à 300 euros, aurait le plus grand mal à développer son activité et à justifier son TJM.
Les objectifs de revenu du salarié porté
Bien entendu, l’indépendant en portage salarial doit aussi tenir compte de ses objectifs en matière de revenu, aussi bien annuel que mensuel, d’autant plus que le portage salarial entraîne des frais de gestion. Tout entrepreneur débutant peut ainsi se baser sur son ancien salaire ou sur un calcul précis basé sur ses charges et sur le nombre de jours travaillés.
Le nombre de jours travaillés
Comme nous venons de le voir précédemment, évaluer le nombre de jours effectifs de travail paraît incontournable pour calculer son TJM et estimer le chiffre d’affaires généré. À ce titre, il faut par exemple déduire les week-ends et jours fériés, ou même les journées de repos que le salarié porté souhaite s’accorder. Également, il est nécessaire de prévoir le temps dédié à la prospection et à la gestion de l’activité, ou même aux vacances.
Les frais professionnels et autres charges
Même si ce n’est pas le cas de tous les salariés portés, certains entrepreneurs ont des frais professionnels pour exercer leur activité. Achat de matériel et fournitures, abonnement téléphonique, abonnement à des services en ligne, frais de déplacement, etc., toutes les dépenses du professionnel doivent être passées en revue pour le calcul du TJM. Il en va de même pour les charges sociales, puisque ces dernières sont directement déduites du salaire perçu par le salarié porté à la fin du mois, au même titre que les frais de gestion de la société de portage salarial.
