Le démarrage de sa propre activité professionnelle oblige le nouvel entrepreneur à faire une analyse financière des deux premières années d’existence en tant qu’entreprise (au minimum). Cela se traduit par l’existence d’un plan de financement, mettant fréquemment en évidence le manque de trésorerie et le besoin d’argent extérieur.
Identifier la source de son financement
Les start-up en création sont connues pour chercher des investisseurs extérieurs sous la forme d’associés. Ces derniers espérant que leurs apports, en numéraire (euros) ou en nature (mobilier) soient très vite rentabilisés.
On identifie ce besoin de financement dans chaque entreprise en phase de création, quel que soit son statut juridique : création d’une entreprise individuelle ou d’une société commerciale, artisanale ou industrielle, création d’une société de services ou d’une activité libérale, etc. Ces formes entrepreneuriales ne disposant pas toutes d’un système de fonctionnement basé sur un apport en euros des associés, cela justifie que le dirigeant, nouvel entrepreneur, puisse obtenir un crédit.
L’entrepreneur en phase de création d’entreprise, ou le futur auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur, est alors dans l’obligation de faire appel à un organisme bancaire : établissement spécialisé dans le crédit professionnel, banque, etc., afin d’obtenir un prêt et sécuriser le démarrage de son entreprise ou de financer sa création avec les aides de l’État. Ces démarches impliquant un business plan élaboré.
Prendre conscience de l’importance du business plan
Afin de mettre toutes les chances de son côté et après avoir finalisé son projet de création d’entreprise, l’entrepreneur doit rédiger un business plan élaboré. Les capacités de l’entrepreneur à assumer la fonction dirigeant d’entreprise intéressent l’organisme de crédit ou la banque au plus haut point.
Le business plan doit mentionner les aides que l’entrepreneur peut obtenir au sein de sa famille ou de ses amis proches, ainsi que sa mise en relation avec un expert afin d’obtenir des conseils dans le domaine de la création et du financement d’entreprise.
Dans ce business plan, il doit convaincre la banque ou l’organisme de crédit :
- en démontrant ses capacités à exercer et à réussir en tant que dirigeant d’entreprise dans le domaine de l’activité concernée : expérience, son savoir-faire, son expertise ainsi que ceux de son entourage. Pour cela, le business plan doit mettre en valeur le parcours de l’entrepreneur : formation, diplôme, précédentes expériences professionnelles : salarié, dirigeant d'(une autre)entreprise, etc.,
- en présentant une étude de marché détaillée, mettant en scène la concurrence : pour obtenir un crédit, les banques doivent correctement assimiler l’étude de marché qui a conduit à la création de l’activité professionnelle : méthode pour prendre des parts de marché à la concurrence, générer des bénéfices à partir d’un modèle marketing, bonne utilisation des ressources humaines, etc.
Il est souvent plus facile d’obtenir un crédit en étant assisté par des spécialistes. Le mieux est donc de prendre un courtier, comme Finance Conseil, pour les professionnels.
Financer son activité professionnelle avec les aides de l’État
Selon la situation de l’entrepreneur en phase de création de son activité professionnelle, les aides de l’État peuvent réduire le montant du prêt ou financer intégralement cette création, Par exemple :
- ARCE : montant des droits à l’assurance chômage,
- ACRE (ex ACCRE) : absence ponctuelle de charges sociales,
- RSA et ASS : aides à la phase de création et démarrage de l’activité,
- prêt d’honneur solidaire : prêt à taux zéro,
- aides de l’Agefiph : concernent l’entrepreneur en situation de handicap,
- Pacte Création France Active : accompagnement pour le lancement de l’entreprise ainsi que pour une première phase de développement ; une prime au démarrage d’un montant de 3 000 euros est accordée aux jeunes entrepreneurs de moins de 30 ans,
- microcrédit (Adie – Association pour le droit à l’initiative économique) : futurs entrepreneurs privés d’accès au système bancaire traditionnel.